Le manoir abandonné [Event]

Le poney devant vous meurt sous une atroce souffrance. Il possède 5 pièces de Bits, une dague usagée et c'est tout.

Je retins un bâillement de justesse, je trépignais intérieurement, impatiente de savoir quel choix faire. Cette jument était implacable mais débutante, se faire blesser ainsi alors qu'elle était mieux disposée que lui, et sa mort à ce dernier... Le dégout de Mère transperça mon crane avec violence. Faibles! Les poneys étaient faibles! Et ils avaient osé nous défier? Nous?! Mes machoires grincèrent un moment avant que le calme s'impose dans mon esprit. Et maintenant? Mes yeux se refermèrent afin de mieux réfléchir, réduisant autant que je pouvais la voix dans ma tête qui me hurlait de sauter sur cette pouliche, de me nourrir puis de la tuer. Mère, attends donc, cela viendra, je te le promets. Inspirant profondément, je choisissais donc l'option qui m'apporterait sans doute plus de bénéfices que les autres: Jouer les pions et m'intégrer dans son camps en l'aidant.

Je fis un pas puis un autre, bruyant celui ci, appuyant de tout mon poids sur la latte fragile afin de la prévenir de ma présence, même si c'était sans doute inutile. Je la regardais, gardant en tête l'endroit où elle était blessée, s'il me fallait combattre, il me faudrait m'acharner sur cet endroit pour la faire céder. Prenant un ton curieux, ce qui ne fut pas difficile, j'étais vraiment curieuse mais pour savoir comment cette ponette avait pu se retrouver dans un tel état contre un simple poney, je m'adressais à elle.

-T-Tout va bien? Je ne suis pas une ennemie, je vous ai vu entrer et je vous ai suivi.

Enfin, le combat était finalement terminé, un corps gisait à ses sabots inerte et doucement en train de tiédir. Le plancher froid vidant au plus vite la chaleur qu'émettait autrefois le cadavre, en échange d'un liquide rouge qui coulait lentement entre les quelques planches sèches sur lesquelles le corps reposait désormais. Octavia soupira, elle en était désolée, mais il ne lui avait pas laissée le choix. Le se retourne, prête à en découdre encore, ne sachant pas si c'était un ami ou un ennemi. Son souffle était déphasé avec le reste de son corps, crispé au possible après ce meurtre non métaphorique. On pouvait voir dans son regard ce qu'elle venait de faire malgré elle, avec un soupçon de peur au passage.

Elle se retourna avec ardeur, regardant la licorne blanche à la mane verte qui lui faisait face en cet instant. Elle ne savait pas ce qu'il voulait, mais du moins il se faisait remarquer. Il appuyait exprès sur les planches grinçante du sol pour se signaler, c'est un bon point pour lui. Octavia l'écouta, reprenant son calme peu à peu, bientôt elle sera de nouveau en mesure de combattre. A vrai dire elle ne saurait si elle serait de taille pour une autre bataille, mais l'adrénaline fera son travail à ce moment précis, elle doit juste faire attention à ne pas se faire surprendre en traître pour lui, ou par un autre.

"- Non! On ne suis pas les gens comme ça dans un endroit comme celui là! A moins d'être un sombre idiot ou d'avoir été envoyé ici! Donc que fait tu là?"

(comme vous êtes rester là dans la même pièce, vous pouvez continuer.... Au besoin, la carte se trouve au début du Rp )

Nos regards se croisèrent, les siens flamboyants et sauvages, encore un peu dilatées par l'adrénaline du combat, les miens pétillants et n'exprimant qu'inquiétude et indifférence. Le calme vint apaiser son corps et son esprit alors que je me justifiais, reprenant son souffle et ses capacités, sa blessure risquait par contre de la gêner, c'était un avantage mais pas éternellement. Fatiguée, elle était une proie facile à abattre.

"- Non! On ne suis pas les gens comme ça dans un endroit comme celui là! A moins d'être un sombre idiot ou d'avoir été envoyé ici! Donc que fait tu là?"

Je restais de marbre à son attaque. J'avais prévu bien des réactions mais pas une aussi agressive après un tel combat. Elle avait encore les crocs la petite, intéressant. C'était peut-être leur seul atout contre nous. La persévérance. Mais aussi un défaut car ils se mettaient en danger inutilement, comme elle à l'instant. Mais je savais ce qu'il fallait répondre, impossible de dire que j'étais dans son camps, je ne la connaissais pas assez et elle devait connaitre tout ses congénères.

-Cet endroit ressemble à bien d'autres ruines, vous savez? Je rentrais chez moi quand je vous ai vu entrer ici. Vous êtes bien la seule personne que je voie entrer ici! Que fait une ponette dans ces lieux sinistres et sans doute semer de danger?

Sur ces mots, je désignai le corps qui refroidissait puis sa blessure.

-Vous feriez mieux de rentrer chez vous pour vous soigner, des prédateurs rodent dans les environs, et ils risquent de rappliquer en sentant le sang...

Elle se figea, l'écoutant avec calme et un regard inquisiteur. On ne vient pas dans un lieu à réputation dangereuse, surtout lorsque que l'on paraît aussi frêle. Il n'est pas bien musclé, juste assez beau, un dandy qui viens sur un lieu ou la bataille perd s'embrasser en un instant, c'est bien plus que suspect. Elle pourrait démonter ses dires en un instant, mais elle ne le fit pas tout de suite, restant fidèle à sa bonne éducation. Il dit être ici pour elle en fin de compte, ou tout du moins c'est ce qu'elle comprend. Il lui propose même de partir, mais non, elle ne peut pas, c'est sa mission.

"- Je reste! Je n'en n'ai pas fini ici. Mais parlez moi plutôt de vos véritables raisons de venir dan ce manoir. Si vous vouliez me suivre et m'aider, il aurait fallu le faire plus tôt, bien que j'ai su me sauver seule. De plus vous êtes armé et équipé, ce n'est pas le genre de choses que M.Toulemonde trimbale tout le temps."

C'est vrai, elle avait des questions et des nombreuses, mais elle allait faire avec ce qu'elle avait sous le sabot. Elle voulait rentrer au plus vite jouer du violoncelle, mais il y avait ceci à faire avant de rentrer. Revenant dans la salle principale en ignorant royalement la licorne, elle se mit à réfléchir, cherchant ou aller après ce combat dans une impasse.

"- Je reste! Je n'en n'ai pas fini ici. Mais parlez moi plutôt de vos véritables raisons de venir dan ce manoir. Si vous vouliez me suivre et m'aider, il aurait fallu le faire plus tôt, bien que j'ai su me sauver seule. De plus vous êtes armé et équipé, ce n'est pas le genre de choses que M.Toulemonde trimbale tout le temps."

Elle semblait irritée par mes réponses, je n'avais pas été assez convaincante, je me retenais de me mordre les lèvres. Il était normal qu'elle se méfie de moi, à moi de me faire bien voir. Ainsi elle voulait rester, la mission était donc importante. Je hochais la tête, je n'allais pas la contredire. Mon regard se posa sur ma dague posée de façon assez visible contre mon flanc, bien rangée dans sa gaine, quand elle fit allusion au fait que j'aurais pu l'aider si mes intentions dites précédemment étaient vraies. Un petit sourire naquit sur mes lèvres alors qu'elle se dirigeait dans la salle principale.

-Vous marquez un point, cependant, vous semblez bien vous défendre, je n'aurais été qu'une gêne pour vous... Et les conséquences bien plus importantes que cette entaille. Je suis forgeronne de métier, pas guerrière. De plus, tout le monde peut se procurer une arme comme celle ci et la votre, mais uniquement pour menacer, pas pour tuer.

J'avais volontairement dit ces mots malgré le fait que ça faisait de moi quelqu'un de faible comparé à elle, je lui confirmais que je n'étais rien face à elle, hors, ce n'était pas le cas, et Mère me le hurlait dans la tête, pronant la fierté et le pouvoir. Je clignais des yeux pour la chasser un peu de mon esprit.

-Pourquoi êtes vous ici en fait? Je ne pense pas que ce vieux fou ne soit un réel souci pour la Princesse Célestia!

Je la suivais sans faire de bruits en regardant les autres portes dont les pièces étaient encore vierges de toutes intrusions.

Elle continuait de l'ignorer, que ce soit lui ou sa dégaine de personne pseudo-étonnée de voir quelqu'un ici. Mais elle n'allait pas pouvoir le faire pour toujours, Octavia voulait entendre sa réponse. Réponse qu'elle recevait pendant sa réflexion pour déterminer ou elle allait. Ses mots semblait vouloir dire qu'il était bien faible, c'est toujours une information à voir plutôt qu'a entendre, elle continuera de se méfier de lui tant qu'elle n'aura pas eu d'acte suffisant pour lui accorder un peu plus de crédit.

La licorne se ventait d'être forgeronne, dans un style vu et revu. Aucune originalité, ni extravagance dans le ton et la manière, ce qui est bien dommage, trop "générique". Enfin, la violoncelliste n'est pas ici pour critiquer, mais il faut avouer que le mode de vie de Canterlot avait un peu déteint sur la belle. Wait... forgeronne? C'est une jument? Étonnant, elle aura de suite cru à un mâle, mais en fait ça ne change rien.

Pour finir, elle posa une question, la première venant d'elle. La raison de sa présence, rien de plus. Au point ou elle en est, autant lui répondre, elle en avait assez de jouer au chat et à la souris dans d'interminable questionnaires sans aucun sens.

"- On ma demandé d'enquêter sur l'endroit, et je pense qu'il y a de quoi en vue de la rencontre avec l'autre il y a quelques instants."

Elle c'était décidée, ce sera par en bas. Un sous-sol noir sans grand éclairage, du moins espérait-elle qu'il y en aurait un. Mais avant, une petite précaution en pointant la cave du sabot.

"- Vous pouvez me suivre, mais vous ouvrez la marche. Et votre nom je vous prie? Je ne vais pas vous interpellez par un vous à chaque fois..."

Lorsque vous descendez dans les profondeurs de cette cave mystérieuse, vous sentez une aura qui semble démoniaque et macabre à vos yeux. Les marches craquent à chaque pas puis le silence règne. Lorsque vous arrivez en bas, vous trouvez cela:

Carte du sous-sol:

"- On ma demandé d'enquêter sur l'endroit, et je pense qu'il y a de quoi en vue de la rencontre avec l'autre il y a quelques instants."

Elle ne me regardait pas un seul moment, semblant chercher quelle zone elle allait explorer à présent, mais elle m'écoutait aussi si j'en croyais son attitude. Enquêter ici.. Quelle drole d'idée! Mais je préférais ne rien dire, un sarcasme pourrait me couter très cher, surtout si elle avait le sabot facile sur sa dague. Elle finit par se décider en se dirigeant vers l'un des escaliers menant au sous-sol.

"- Vous pouvez me suivre, mais vous ouvrez la marche. Et votre nom je vous prie? Je ne vais pas vous interpellez par un vous à chaque fois..."

Ah, prudente la pouliche. Soit, je ne pourrais donc pas l'avoir dans le dos, tant pis. Ouvrir la marche ne me dérangeait pas spécialement si ça lui donnait plus confiance en moi. Je haussais les épaules et avançais vers les marches, ne répondant pas tout de suite à sa question. Nous avions bien assez de temps pour discuter. L'escalier grinçait mais semblait encore assez solide pour supporter le poids de deux poneys pas trop lourds. Une fois descendue, je clignai plusieurs fois des paupières pour habituer mes yeux à la faible obscurité, pas de lumière mais celle venant des escaliers éclairait assez bien le couloir, ou plutot l'anti-chambre du sous-sol, en face, deux couloirs, deux voies s'ouvraient à nous. Lequel prendre? Un léger bruit d'eau me fit deviner qu'il y avait une rivière souterraine pas loin. Je me tournais vers la jument grise.

-Mon nom est Viridi et vous? Avancer aux cotés d'une inconnue dont je ne sais le nom me rend un peu nerveuse aussi. Quel couloir prenons nous?

Viridi... un nom étrange et bien peu commun qui ne semblait même pas venir du monde poney. Ce nom ne possédait aucune connotation venant d'une ville particulière, en fait, on aurait pu même en dire qu'il ne venait pas d'Equestria tant la sonorité était peu commune. Mais en tout bon retournement des choses, elle aussi lui posa la question du nom, normal, c'était si aisé de poser cette question à son tour une fois que l'interlocuteur vous la posée en premier.

"- Octavia..."

Sans réelle envie de le dire elle l'avait fait tout de même. En temps que dame c'était également son devoir, même si le lieux ne si prêtait guère. Les sous-sols étaient humides et froids, on pouvait y entendre l'eau couler non loin d'ici. Mais ce n'est pas le froid qui fait trembler la terrestre, c'est une désagréable impression qui lui glace les veines comme un serpent morbide accroché à sa colonne vertébrale.

"- Disons... a droite."

Elle avait choisie totalement au hasard, ne souhaitant pas s'amuser d'avantage à réfléchir. Elle ne trouvait pas intéressant le fait de se poser la question pour un tel choix. Foncer à parfois du bon... on verra bien ce qu'il advient.

"- Octavia..."

Un nom peu commun mais je le connaissais déjà, ma question n'était que pour la forme. Comment une habitante de ce lieu enneigé pourrait connaitre l'un des pions des Solaristes? J'assurais mes arrières au cas où je faisais l'erreur de la nommer par son nom alors que je n'étais pas sensée le savoir. Avais je bien fait de lui dire mon vrai nom? A vrai dire, le sien n'était pas très équestrien, donc on ne pouvait me reconnaitre avec ceci pour preuve de ma véritable nature. Et puis je n'avais pas l'intention de me cacher sous une fausse identité, mon déguisement était suffisant. Je regardais les deux couloirs, identiques, tout les deux ayant un coude tourné vers l'extérieur, on ne pouvait pas savoir où ils menaient.

"- Disons... a droite."

Soit. J'ouvris une fois de plus la marche, m'isolant un peu plus de la lumière rassurante, pour une fois, heureusement que mes yeux s'adaptaient vite à l'obscurité. Le sol était aussi humide que l'air et les murs suintaient, en partie recouverts de moisissures. De l'antichambre, je n'avais pas vu que le coude était en fait un escalier de trois marches larges et irrégulières donnant à un autre couloir étroit. Je les sautais sans hésiter, dérapant légèrement sur le sol de mes deux sabots antérieurs avant de me rattraper.

-Attention aux marches, elles glissent.

Conseil stupide mais je préférais ne pas trainer un poney estropié. Sa mission... m'intriguait, elle avait attisé ma curiosité. Je voulais savoir pourquoi elle était ici alors que cet endroit semblait tout à fait normal. Le bruit d'eau se faisait plus fort qu'à l'entrée, la rivière n'était pas loin. Et c'était le cas, elle se trouvait à quelques mètres de l'entrée du couloir. Pas de passage visible pour accéder à l'autre rive. Je regardais Octavia.

-Le couloir de gauche semblait être le bon choix finalement. A moins que vous souhaitez nager?

Voici désormais vos positions.

Carte:

Il semblait que le chemin emprunté ne soit pas le bon, l'eau qui s'écoulait lentement devant nous dans une sorte de rivière souterraine avançait en ligne droite dans un canal souterrain qui finissait sa course dans un tunnel ou la lumière ne passait pas. Toute l'humidité de la cavité venait de là, de cette simple embouchure d'ou l'aqua sortait à foison. Elle avait l'air plus que froide cette eau, ne pas risquer sa vie en la traversant, elle est en armure, elle pourrait couler si facilement avec des muscles paralysés par le froid.

"- Pas trop le choix, revenons sur nos pas et prenons l'autre chemin."

Donc demi-tour immédiat, sans possibilités d'avancer c'est la seule solution viable. A vive allure de plus pour ne pas perdre trop de temps sur cette erreur bien imprévisible. Octavia ne regardait même plus si l'autre jument la suivait, elle s'en fichait car elle n'avait toujours aucune confiance en elle. Toutefois elle avait raison, le sol était patinant sur ces pierres humides, la mousse poussant dans les murs en était la preuve.

De retour dans la salle ou démarrait l'escalier, elle prit de suite le chemin qui s'étendait à sa droite pour continuer son exploration. Des tas de choses pouvaient se cachées de l'autre coté de la rivière souterraine, mais pour l'heure, il fallait encore trouver un passage qui elle l'espérait serait proche.

"- Pas trop le choix, revenons sur nos pas et prenons l'autre chemin."

Elle partit sans un regard dans ma direction, visiblement, elle ne  se préoccupait plus de savoir si elle pouvait me faire confiance, mettant sa priorité sur sa mission. Une mission vraiment étrange vu l'endroit, je ne voyais vraiment pas ce qu'il y avait d'intéressant ici. J'aurais pu lui bondir dessus, l'attaquer dans le dos, trancher dans le lard avec ma dague mais j'avais le pressentiment qu'elle gardait tout de même un oeil sur moi, qu'elle était tendue et parfaitement imprévisible, la rater serait une erreur monumentale pour moi. Je la suivis donc, à présent silencieuse, dans la démarche comme dans le souffle, la bouche close, l'inverse de mon attitude à l'étage. Si je voulais qu'elle m'aide à m'intégrer, enfin m'infiltrer serait le mot le plus juste, aux Solaristes, il allait falloir que je l'aide à réussir sa mission.

Après être revenues sur nos pas, en tachant de ne pas glisser sur la mousse et la moisissure, nous primes l'autre couloir, reprenant l'allure prudente pour ma part que nous avions pris pour le premier couloir, on ne sait jamais, un piège pouvait se trouver sous nos sabots ou encore un autre poney dégénéré. Mais je ne m'inquiétais pas, s'il y avait un obstacle, c'était elle qui le recevrait, me rendant la tache plus facile, l'option "ramener son corps aux poneys et la remplacer" n'était pas à mettre à la corbeille pour l'instant.

Étrangement, vous sentez de plus en plus l'aura maléfique qui semble circuler aux alentours. Toujours de l'eau se présente devant les aventuriers. Cette fois-ci, elle semble moins profonde. Impossible de s'y noyer.

En chemin, une des deux aventurières trouve une sorte d'épée avec plusieurs cristaux noirs l'entourant.

Dé:

(Nouvelle position sur la carte. Vous êtes les points blancs.)

Carte:

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'Dé 2' : 1, 1, 1, 2, 1

Le bruit de l'eau ne cessait pas, et même de nouveau il s'amplifiant au fur et à mesure de l'approche des deux poneys de la salle suivante. Il fallait espérer que cette fois un courant d'eau ne bloquerait pas de nouveau la barde et son "compagnon" de fortune. Mais heureusement ce ne fut pas le cas cette fois. Bien sûr, il y avait toujours ce courant d'eau qui traversait la salle de bout en bout, toutefois cette fois-ci il était coupé par un passage de pierres et de briques.

C'était elle qui ouvrait la voie cette fois-ci, par pur empressement suite à son erreur d'avoir prit un chemin impraticable. Découvrant ce lieu la première en jetant un bref coup d'oeil, elle fut rapidement interpellée par un forme étrange au centre de la pièce. Méfiante, elle s'approcha doucement, craignant un piège quelconque. Mais au final, rien ne se déclencha, ni mécanisme, ni embuscade, donc elle put avancer sans encombre entre les quelques roches ci et là parsemant la route pavée.

La forme était une lame plantée dans les sillons du sol. Une chose ne l'inspirait guère, c'était ces sinistres cristaux noirs autour de cette dernière. Mais peut-être était-ce pure coïncidence que de ressentir une peur à la vue de ces derniers. Le noir n'est pas forcément mauvais, comme dans la nature ce qui peut paraître dangereux ne l'est pas en réalité. Elle finie par s'en approcher, contemplant la lame de ce qui semblait être une épée, ce demandant ce qu'était réellement cet objet mystérieux.

Son sabot se leva, toucha ce qui semblait être la garde. C'était froid, mais pas plus que le froid extérieur. Octavia finie par saisir l'épée, soulevant l'arme avec une étonnant facilitée malgré qu'elle soit enfoncée dans le sol. Puis elle se retourna vers la licorne, ne sachant que trop faire de ce qu'elle tenant entre les sabots. Éventuellement elle irait faire expertiser une telle chose, si étrange soit-elle. Ensuite, elle patienta que l'autre étalon passe devant de nouveau après cette étonnant découverte.

Elle accélérait le pas mais la raison m'était inconnue, sans doute se traitait elle d'idiote de ne pas avoir pris le bon chemin. Pour ma part, je la traitais mentalement d'idiote car elle n'avait pas voulu traverser la rivière. Tsss, elle aurait pu me faciliter les choses ainsi... Cette fois ci, pas de rivières à traverser mais un pont de gravas et rochers en tout genre, je levais la tête vers le plafond mais ce devait être un pont qui s'était effondré, tout simplement, et vu toute la moisissure aux alentours, ce n'était guère étonnant.

Je baissai mon regard sur la jument, restant tout de même prudente en sa compagnie, on ne sait jamais. Mais elle ne se préoccupait plus de moi, s'approchant du pont de pierre, comme si quelque chose se trouvait là bas, dommage que sa croupe me gachait la vue. Un bruit clair comme une lame extraite d'un fourreau trop neuf retentit, la ponette se tourna vers moi avec bel et bien une épée, étrange, certes, mais une épée. Que faisait cette arme ici? Je fronçais légèrement des sourcils, sa forme était étrange, surtout la garde. Ca ne me disait rien qui vaille, heureusement que c'était elle qui l'avait déniché. Elle continuait de me fixer en silence, c'était à mon tour d'ouvrir la marche, soit, tant qu'elle gardait cette lame pointée vers le sol et non vers moi. Je passai donc le pont, regardant la rivière déferler sous mes pas, un peu plus loin sur le coté il y avait à nouveau un couloir, trop étroit pour que deux poneys passent en même temps comme précédemment. J'entrais dedans sans rien dire et sans regarder derrière moi.

J'étais partis dans le Frozen North, ayant entendus qu'une magie corrompait les créatures locales. Je souhaitais comprendre ce qu'il se passait et d'où venait cette force. J'en décelais rapidement la source, mais le froid commençait à se faire rude. Il me fallait aussi trouver un endroits pour me protéger du climat. J'en trouverais probablement sur la route.

Je ressentais la source de ce mal, et, suivant la piste, j'arrivais devant un manoir lugubre. J'allais avoir un endroits où m'abriter, mais il me semblait qu'il s'agissait aussi de la source de la magie noire. Cela fera d'une pierre de coups... Le manoir semblait abandonné, mais il y avait fort a parier qu'il y aurait quelques dangers à l'intérieur. En arrivant devant la porte d'entrée, je préparais donc le rituel afin de conjurer mon eidolon avant d'entrer.

Au bout d'une minute, elle sortit du portail, elle avait l'apparence d'une licorne bleue sombre, avec une crinière blonde et blanche. Bien qu'elle soit de petite taille, je me sentais en sécurité en sa présence.

J’inspirais profondément une dernière fois et entrais avec elle dans le manoir. Le hall d'entrée, bien que lugubre, ne manquait pas d'une certaine classe. Tout était silencieux, et je me sentais mal à l'aise à l'intérieur. Il nous fallait cependant avancer, et j'entendais le plancher craquer à chacun de mes pas. Je me plaçais au centre de la pièce, et je me concentrais pour détecter la ou les sources de magie présentes dans le bâtiment.

Position:

Le membre 'Cross River' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Concentration (sort)' : 3

Viridi et Octavia:

Cross River:

Ordre de jeu
- Octavia
- Viridi
- Cross River

Encore et toujours, avancer, regarder, se méfier l'un de l'autre, une sorte de jeu s'était mit en place entre les deux poneys qui formaient une bien étrange compagnie. La suite du chemin qui s'ouvrait aux deux êtres était on ne peut plus banale dans sa forme comme dans le détails. Toujours ces murs gris, enfin plutôt colorés de nombreuses nuance de gris en fonction de la propreté de ces derniers. Il faut bien dire que c'était rarement le cas, et Octavia ne le remarquait que trop dans sa manie de perfection.

Toutefois est-ce vraiment une chose importante dans une telle situation? Dans un endroit inconnu, accompagnée d'une inconnue la belle terrestre se méfiait de tout. De plus, l'étrange épée de tantôt n'était pas là pour arrange les choses. Cette lame qu'elle triturait sans cesse, comme prise d'une étrange obsession. Cette chose l'intriguait au plus haut point, car jamais elle n'a vu d'épée similaire auparavant, ni dans les armureries de Canterlot, ni dans les forges ou l'acier et la fonte fusent à tout va pour être façonné.

Un embrochement se présente, un comme tant d'autres dans ces ruines, mais le premier de sont genre si bien qu'il est fermé, voir même muselé entre quatre longs couloirs. Certains, menait à d'autres couloirs, mais un autre bien particulier, donnait un chemin pour une salle pleine de lumière. Est-ce bon de s'en approcher avec toutes ces voix qui en fusent? Faut-il jouer le au papillon et suivre aveuglément la lumière attirante... chaleureuse, au risque de tomber dans le piège de l'araignée?

Menante du groupe auto-proclamée , elle s'aventura directement dans la salle, suivant l'étrange voix qui semblait incanter. Bonne? Mauvaise chose? Elle ne s'aurait ne le dire, mais à vu d'oeil bientôt elle pourrait le faire. Dépêche toi Octavia, tu cherche juste à rentrer chez toi au plus vite, pour retrouver ton instrument et tes accord symphoniques.

Habituée aux galeries de la ruche, je me sentais néanmoins oppressée par l'étroitesse des couloirs, j'avais l'impression que ceux du début de la visite étaient plus larges, nos mouvements étaient plus que réduits, notre défense quasi nulle s'il y avait un affrontement. Cela ne me plaisait guère, surtout en voyant l'air distrait de la ponette qui tripotait l'épée sombre. Si il y avait un maléfice quelconque sur cette arme, elle n'aura qu'à se plaindre à elle-même.

Heureusement, aucun piège ne se déclencha dans le couloir et nous débouchâmes sur une alcove divisée en deux embranchements. Des voix s'élevaient de partout et nulle part à la fois, charmeuses, tentatrices, mélodieuses, cristallines, magiques, ce lieu sentait la magie comme cette salle lumineuse au fond du couloir. Octavia me laissa en plan pour s'en approcher telle une abeille le miel. Soit, qu'elle y aille, pour ma part, je n'allais pas m'y risquer, trop de lumière, trop de magie, et cette épée à ses cotés... Je ne préférais pas rester à ces cotés si le moindre événement se déclenchait. Mon regard erra sur l'anti-chambre et hasarda vers l'autre couloir qui formait un coude, je pouvais voir de là où j'étais un couloir se séparant du principal. Cet endroit m'intriguait autant qu'elle me piquait au vif, je ne comprenais pas l'intérêt de la Princesse Célestia pour ce lieu sincèrement... Je me risquai à prendre ce passage, remarquant que le couloir se séparant du principal était en fait un escalier. Etait il raisonnable de continuer seule? Etait il raisonnable de laisser cette jument en vie? Tant de questions sur la logique de mes choix... Vérifiant que personne ne me suivait, je me mis à descendre les marches glissantes.