Cœur gelée... [Pv Quarrel Twist]

Ça fait un long moment que je vole au dessus de la Toundra Gelée. Il n'y avait pas de tempête pour le moment, alors j'en profite. Ma destination est l'Empire de Crystal. J'aurais pu prendre la route principale, mais... On va dire que je me suis gourée sur ma carte... En clair, je suis passée par cet endroit. J'espère vite en sortir. Bien que la tempête n'est pas présente, elle peut venir à tout moment. Je porte mon écharpe bleue, alors ça allait pour le moment...
Il n'y a que le blanc de la neige, à perte de vue.
En voyant cela, cela me fait penser à MediaFire... Le seul amour sincère de ma vie... Il adore la neige, et tout ce qui s'en rapproche. La voir tomber avec grâce, pouvoir lui donner les formes qu'on veut, le contact... J'aimerais bien pouvoir faire une bataille de boule de neige avec lui... Mais, il a disparut sans laisser de nouvelles. Je ne crois pas cependant
J'approche approche la zone, puis atterris proche du trou.
Le vent froid lors de mon vol me caresse le visage.
Je ne crois pas qu'il m'a abandonné pour une autre. Je sais sentir ces choses là. Mais je ne comprends pas pourquoi cet absence... Une légère larme se forme sous l'un de mes yeux.

...Pourquoi, Med? Pourquoi?

Puis, soudain, je remarque une tâche bleu au loin.
Cela est intriguant, car tout est glacé ici. Alors quoi? J'amorce ma descente vers cette chose. Une fois posé au sol, je vois qu'il s'agit d'un trou. Grand et profond. Une crevasse, sans doute...
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais envie de regarder dedans...
En me penchant au dessus, je vois un poney au fond, immobile. La neige qui le recouvre en grande partie m’empêche de l'identifier. Mon visage se crispe. Un voyageur qui n'a pas vu sous ses sabots...

"Hé! Vous m'entendrez??"

Je lâche un grognement. Pas de réponse. Je ne sais pas si je dois le sortir de là, ou le laisser à son sort. Hum... En y réfléchissant, le laisser ici ne m'apportera rien. Alors que si je le sauve...

"Restez éveiller, je vais vous sortir de la!"

Je pose et ouvre mon sac et en sors une corde. Avisant un rocher à proximité, j'y attache la corde en faisant un système pour descendre dedans et remonter. Utile d'avoir été décoratrice en théâtre avec les cordes et poulies. Je m'attache à l'autre bout de la corde et descend doucement dans le trou.
Ma descente au fond du trou est un peu risqué. Je pouvais à tout moment glisser de la paroi, ou détacher un morceau de glace qui tomberait sur moi. Quoiqu'il en soit, je fini par arriver au niveau du poney. En le voyant de plus près, mon cœur s’arrête. J'eu l'impression que le monde devient néant, et qu'il n'y a plus que moi et ce poney. Sa crinière est parfaitement reconnaissable. Et son visage...

Médiafire.

Après tout ce temps... Je te retrouve...
J'eu envie de pleurer, d'éclater de joie de l'avoir retrouvé, de le prendre dans mes pattes et de l'embrasser. Mais pas dans cette situation. Réprimant mes sentiments comme je faisais habituellement le reste du temps -j'en eu mal au ventre-, je tente de le dégager le plus possible. Je dois, pour le sortir, lui faire passer la corde de la façon d'un harnais. Durant mon action, je ne cesse de me retenir de perdre mon sang froid. Je sais parfaitement contrôler mes sentiments et réactions... Mais après lui, c'est comme si je réapprenais tout ça... Quand on aime du fond du cœur quelqu'un, cela donne quelque chose de si puissant...
Je remonte ensuite difficilement, avec mes ailes et en m'appuyant sur la paroi. En sortant, je prends la corde, et commence à le tirer. En moins d'une minute, j'arrive à le monter jusqu'en haut. Puis je détache la corde, enlève sur une surface la neige avec mes sabots, et dépose Média dessus.

"Med! Med! Réveille-toi!"

Je vérifie son état. Inconscient, et gelé. Il faut que je l'emmène pour avoir des secours. Je le met sur mon dos et m'envole rapidement, malgré la charge. Je n'ai pas une seconde à perdre, je vole à toute allure, veillant à qu'il ne glisse pas de mon dos.
Vers le seul endroit plus proche.
L'Empire de Crystal...
Je ne sais pas si j'ai pleuré durant ce trajet... Je ne sais pas si c'était la joie de le retrouver ou l'angoisse de le perdre de nouveau... Je crois que c'est les deux.

Je somnole, quand je me réveille soudainement.

Bien avant, javais parcouru toute la distance qui me séparait de l'Empire de Crystal. À la fin, j'étais exténuée, mais je me refusais d'un quelconque repos, ne serait-ce quelques secondes. J'ai recherché l'hôpital, et on l'a vite prit en charge. Peut-être que j'aurais des problèmes avec les gardes de la ville, mais peu m'importait. Je m'inquiétais pour Média.
Peu après son admission, les médecins ont effectué des soins sur lui. J'ai attendu dans la salle d'attente, morte d'inquiétude. Je pleurais. Quand bien plus tard, une infirmière est venue me voir, me demandant si je connaissais Média. J'ai répondu que oui. Je n'avais que lui.
J'ai pu, un peu plus tard, aller le voir. Il est dans ce lit, en traînée dormir. J'étais soulagée. Vraiment. J'aurais tellement voulu lui sauter dans ses pattes, mais il valait mieux attendre son réveil.

Puis, j'ai du m'endormir en veillant sur lui. Mais maintenant, je le vois réveiller. Ni plus ni moins, je laisse éclater mes émotions en me jetant à son cou. Je pleure, de joie. Il est enfin revenu...

"-Med, oh bon sang! Je... Je suis si heureuse..."

J'aurais du me dire que c'était un peu trop facile...
Média s'est réveillé, donc il a du remarquer que je le câline. Enfin... J'espère ne pas trop l'avoir étranglé, mais il faut me comprendre. Je le sens qu'il me touche, et, a ma plus grande et horrible surprise, me repousse légèrement. Je le regarde, surprise. Non... Non, cela devait juste être le fait que je l'ai serré un peu trop... Il ne peut pas...
Si.
Il me dit ne pas me connaître.
J'avais l'impression que tout mon espoir, bonheur retrouvé, venait d'éclater en mille morceaux par cette déclaration. Je me comprenais plus rien. Je pensais le retrouver, et voilà qu'il ne se souvenait plus de moi... M'aurait-il oublié? Étais-je si inintéressante pour lui au point de m'oublier? Je ne pouvais pas croire cela.
Je restais la, ahuri par cette situation. Non, nononon, ce n'est pas possible!

"-M... Mais Média! C'est moi, Quarrel! Quarrel twist! Tu ne te... Souvient de rien?"

Il me regardait comme une étrangère, et moi je me revenais de tomber en sanglot devant ce désastre.

J'étais trop chagrinée pour remarquer quoique ce soit. J'avais tellement mal... Puis, soudain,je sentis des pattes me serrer. Je releva doucement ma tête, les larmes coulant encore. Média me serrait contre lui. Cet étreinte... Ce contact chaleureux... Tant de choses que je n'avais plus eu depuis sa disparition. Oui, c'était bien lui. Sans la mémoire, malheureusement, mais bien présent. Il avait toujours été la pour moi, lorsque je ne me sentais mal. Il avait été toujours présent, et réciproquement.

-Je ne sais pas qui vous êtes... Ni de ce que vous êtes pour moi... Mais je suis heureux de savoir que j'ai été quelqu'un d'important à vos yeux... Je vous dois aussi des remerciements pour m'avoir sauver de cette glace.

Ces phrases me calmèrent un peu. Il avait bon fond. Quelqu'un de fidèle, qui ne penseraient pas à vous lâcher pour quelqu'un d'autre. C'était l'une des raisons pourquoi je l'aimais.
Je le sentis me serrer un peu plus fort en me caressant le dos. Je pleurais toujours, mais mes sanglots avaient disparut.

-Je suis désolé si je ne me rappelle pas de vous, mais je dois vous dire que... vous me semblez quelqu'un de bien... Et c'est une bonne chose pour moi.

Je crois que je pleurais maintenant de joie. Ses paroles avaient quelques choses de réconfortant. Je le serra à mon tour dans mes pattes, en enfouissant ma tête dans sa crinière noire. J'adorais l'odeur. Une douce odeur me rappelant des souvenirs.

 -Oh, Med..! Tu ne peux pas imaginer... Le bien que me font tes paroles... Tu ne peux pas imaginer... La douleur que j'ai subis durant ta disparition.

J'ai encore mal à cause de l'amnésie. Mais il était la, maintenant. Et je ne comptais plus le laisser s'en aller. J'allais l'aider.

Il me serre fort pour me réconforter. Je le suis. Enfin, à moitié, en savant sa mémoire perdue, mais je suis contente qu'il soit en vie, avec moi, et qu'il montre la même affection qu'il me portait avant. J'ai ma tête posé au creux de son cou. Il sent bon. J'adore son odeur. Je crois que je le serré un peu trop fort, car le voilà qu'il le dit. En plus je sens qu'il se contracte un peu.

-Oups, pardon.

Je desserre un peu mon étreinte. Je suis trop contente de le retrouver, donc parfois je déborde d'émotions et, ça peut arriver que je fasse mal comme ça. Il reste quand même dans mes pattes, et je le regarde dans les yeux aussi. Puis, soudain, il semble avoir mal. Il me repousse légèrement et se prend la tête avec ses sabots. Je panique un peu. Il y a un problème. Je l'entends gémir de douleur, et ça me fait du mal pour lui. Mais sans crier garde, avant que j'ai pu réagir, il chancelle, et est sur le point de tomber. Aussi vite que j'ai pu, jai foncé le retenir de tomber au sol.

-Med! Média!

En vérifiant son état, il semble qu'il ne soit évanouit. J'espère juste que ce n'est pas une hémorragie interne, aussi pour plus de sûreté, après l'avoir remis sur le lit, j'ai appelé un médecin. Ce dernier m'assure que il n'en est rien. Me voilà rassurée.
Lorsqu'il est partit, je prends une chaise et m'assit à côté du lit de Média. Je le regarde dormir. Un long moment. Je pose un sabot sur le sien.

-C'est... Dommage. Tu ne te souviens plus de moi... Pourtant... *elle sourit* Tu es toujours aussi doux avec moi. J'aimerais tant que tu t'en souviennes, de tout ces bons moments passé... Quand on était ensemble...

Je souris doucement, mais sens une larme couler sur ma joue.

-Je suis toujours amoureuse de toi, Med. Je ne t'ai jamais oublié. J'aimerais qu'il en soit ainsi avec toi...

-Média... Comment peux-tu dire cela?

Je le regarde dans les yeux, triste.

-Depuis ta disparition, je me suis toujours demandé pourquoi tu étais partis. Chaque jours, chaque heures qui ont passé, je n'ai cessé de m’inquiéter pour toi, de me demander ou tu étais. Souvent, je me suis même dis que c'était de ma faute si tu étais partis. Comment, je ne sais pas, mais je me disait cela.

En disant cela, des larmes se reforment dans mes yeux.

-Maintenant, je t'ai enfin retrouvé. Et... Tu veux me quitter?

Je le serre brutalement dans mes pattes, comme si je ne veux pas perdre quelque chose de précieux pour moi. Ce qui est le cas, oui.

-Je m'en fous de quel camp tu peux être! Le plus important pour moi est de t'avoir près de moi! Je ne veux pas te reperdre!

Il lève les yeux vers moi. Je le regarde, le regard empli de tristesse. Les prochains mots qu'il prononce me firent tomber dans un gouffre, jusqu'au sol, ou à lieu un réveil brutal.

"Quarell... Je suis désolé... baisse la tête Je suis désolé d'avoir été trop loin dans mon cinéma.

Hein??

Mon amnésie n'était qu'un jeu d'acteur... J'aurais du t'en parler avant... Je ne veux pas te perdre... Quarrel...

Quoaaaaaaaaaaaaaaa...?
Une comédie? Un mensonge? Je me sens soudainement humiliée, roulée. Je ne sentis plus rien d'autre que de l'amertume. La gifle qu'il se prit, lorsqu'il fini de parler, je suis certaine qu'il s'en rappellera longtemps.

-COMMENT OSES-TU ME FAIRE CA À MOI???

Ce que je fis ensuite est affreux, mais c'était plus fort que moi. Je le frappais, un coup, deux, trois, tout en debitant mon ressenti sur son petit jeu.
Je ne cessais de pleurer, lâchant tout. Mon stress, ma rage, ma peur, tout. Je lâchais tout sur lui.
J'ai eu peur pour lui, peur de le perdre, rendu triste par ses dires, son état. Je n'avais cessé de le chercher durant des années, cherchant à le trouver. Et... Et après tout cela, il me dit qu'il... Faisait du cinéma? Mais c'est stupide, totalement con! Pourquoi?? Ce n'est pas amusant du tout!
Mes coups devenaient de moins en moins violents. Je glissa lentement au sol, pleurant devant lui, la tête entre les sabots.

-Cest minable... Minable... J'ai eu peur pour toi... J'ai pleuré... Tu as joué avec moi ... Minable...

J'avais l'impression de revivre la même scène que la veille de mon premier meurtre. Le même sentiment d'être trompé.

Maintenant qu'elle a su tout se que je lui ai dit, elle semblait tout en colère, comme je l'avais prédit. J'eus une de ses claques au visage, un coup vraiment fort. Elle concentra toute sa colère contre moi, recevant tout les coups bien placé au visage. Je crois bien l'avoir mis en rogne. Je semblais vraiment perdu face contre elle. J'avais été vraiment trop loin. Peut-être en finir? Je n'en pouvais plus de cette tristesse qui coulait le long des joues de Quarrel. Son sourire me manqua. Je la vis se mettre au sol et se fondre en larme. Je ne savais pas trop quoi faire. La consoler était la seule solution possible, meme si elle tenterait de me tuer... Elle risquerait rien de le faire, j'ai été complètement fou. Je sorti ma dague de mon fourreau puis le déposa devant Quarrel avec un air triste. Je crois peut-être faire une gaffe, mais j'avais une telle douleur au cœur que cet acte à surmonter ma peine. Je versa légèrement quelques larmes puis me mit a parler, tete baissée et yeux fermés.

Quarrel Twist... Sache que ce que j'ai fait est mal... je l'avoue, et je l'approuve... J'ai tout fait cela car je voulais voir ta réaction émotionelle.... mais.... j'ai été con... con de penser a cela... et ... sache que j'en suis totalement désolé de cette connerie. Je ne voulais pas te blesser. Mais... je n'ai pas réussi a respecter cette promesse que je t'ai faite le jour de notre rencontre. *a beaucoup plus de larmes* Alors... maintenant, je te donne le verdict... *soupire en poussant la dague vers Quarrel** Je t'aime vraiment Quarrel Twist... et tu seras toujours dans mon coeur.... mais... si tu veux rompre notre lien, et bien... tu peux *tousse en pleure* le faire...

Je tremblais de peur a l'idée de la connerie que je lui avais fait.

Je pleurais encore par terre. Je ne savais plus quoi penser. Il m'avait mentit en me faisant souffrir. J'avais mal.
Puis, je l'entendis déposer quelque chose. Je relève légèrement la tête. Un couteau. Que cela signifiait-il? Voulait-il me permettre de me suicider dans ma douleur? Non.

Quarrel Twist... Sache que ce que j'ai fait est mal... je l'avoue, et je l'approuve... J'ai tout fait cela car je voulais voir ta réaction émotionelle.... mais.... j'ai été con... con de penser a cela... et ... sache que j'en suis totalement désolé de cette connerie. Je ne voulais pas te blesser. Mais... je n'ai pas réussi a respecter cette promesse que je t'ai faite le jour de notre rencontre. a beaucoup plus de larmes Alors... maintenant, je te donne le verdict... soupire en poussant la dague vers Quarrel Je t'aime vraiment Quarrel Twist... et tu seras toujours dans mon coeur.... mais... si tu veux rompre notre lien, et bien... tu peux tousse en pleure* le faire...

Je ne sais pas si je devais le croire ou pas à cause de la connerie qu'il m'a fait. Mais en regardant ses yeux humide, je compris quelque chose. Son amour était sincère. Alors, pourquoi avait il fait ça? Ma réaction, il aurait du la deviner, alors pourquoi?
Ne quittant pas le sol, je donne un coup rageux dans le poignard. Il glissa contre le mur. Je ne remarquais pas que je m'étais entaillée.

 -Média... Tu sais que tu peux etre con dans tes résolutions? Je crois que je trouve ça plus idiot que ton mensonge.

Je me relève, reprenant la force que j'avais perdu, tout en parlant.

 -Malgré ce qui s'est passé, je t'aime encore. Mais donne moi une bonne raison davoir fait ça. "Voir ma réaction émotionnelle", c'est dégueulasse de dire ça. Je veux une bonne raison, ou tu finiras comme ce que j'ai fais il y a des années de cela.

J'étais à quelques centimètres de son visage. La tristesse à été remplacée soudainement par une colère noire contenue.

Tout en pleurant, je vis les gestes de celle que j'aimais au plus profond de mon âme. Elle jeta la dague sur le mur et je vis du sang sur le couteau. Aille... Quarrel semblait s'être coupée... Je m'approcha puis fit illuminer ma corne afin de la soigner. Je lui guéri donc sa plaie puis je la regardais tristement dans les yeux, versant quelques larmes.

Chérie... je ...

Je n'arrivais pas à lui glisser un certain mot. Je savais se qu'elle pourrait me faire... Et je ne voulais point en finir comme cela. Je l'aimais... mais... Elle? Voulait-elle encore de moi? Je soupira une autre fois puis baissa la tête.

J'affirme... j'affirme que je suis con... et .... et... et que..... Je n'aurais jamais d;u te faire cela... Je ... je m'en veux... totalement... J'ai tout fait cela pour le scénario...mais je n'ai pas pensé à notre amour... Oui... je suis con... Mais... sil-te-plait... je veux rester avec toi....  

Je soupirais encore puis me mis dos à elle. Mon cœur battait tellement vite que je soupçonnais une crise cardiaque à venir. Je tremblais puis j'eus peur quelques instants.

Sache que je t'aimerais...quoique tu dises.... mais... si tu oses.... si tu oses me faire se que tu as fait à ton premier amant... je ne serais plus avec toi... et .... *se mit à pleurer... et je disparaîtrais....

Je le regardais. Dans les yeux. Ses yeux pleurant une tristesse profonde, un regret sincère. Média me soigne ma coupure. Je le regarde faire, sans changer d'expression du visage. Puis, il dit toute sorte de chose, notamment, il me laisse le choix de le tuer. C'est un peu compliqué à comprendre, à cause de sa tristesse. Le voilà qui tourne le dos. Il me laisse le choix. Je le regarde longuement. Puis le couteau. Puis lui. Que faire? Je m'approche de lui, lentement. Il doit le sentir. D'ailleurs, il le sentira, mon choix. Ça le libérera, et moi aussi au passage.
Me voilà juste derrière lui. Maintenant...

Je lui fais un câlin.

"Média, parfois tu te comporte comme un abruti. Mais ça fait plaisir de voir que tu n'es pas comme eux."

Je le fais tourner, et le regarde, plus aucune émotion négative se lit sur mon visage. Ce qui doit etre un choc, car juste auparavant, je pleurais et voulait presque le tuer. Je lui fais un petit sourire, l'air amusée.

"Quoi? Moi aussi je peux déguiser mes émotions."

"Écoute. Je t'aime, Média, je t'aimerais toujours. Je ne pourrais pas te tuer, et je ne veux pas te perdre. Tu comprends ce qu je veux dire?"

Je lui essuie ses larmes avec le bout de la patte et me blottit à lui pour le conforter. Je pourrais le tuer, mais seulement si il me trompe avec quelqu'un d'autre. Mais ce n'est pas le cas... Non?

Je continua de trembler de peur, face à se que je lui avais fait. Je sentis ma fin arriver lorsque je sentis une chaleur m'envahir autour de moi. Cette chaleur me réconfortait au plus au point. J'arrêta de trembler. Je posa mon sabot sur les siens, me réconfortant de la sorte.

"Média, parfois tu te comporte comme un abruti. Mais ça fait plaisir de voir que tu n'es pas comme eux."

Je garda le silence alors qu'elle me fit pivoter sur moi-même pour que je la puisse la regarder directement dans ses yeux, là ou nos regards semblent se croiser davantage.

"Quoi? Moi aussi je peux déguiser mes émotions." "Écoute. Je t'aime, Média, je t'aimerais toujours. Je ne pourrais pas te tuer, et je ne veux pas te perdre. Tu comprends ce qu je veux dire?"

Je regardais la beauté qui m'était offerte à mes yeux puis lui caressa la joue pendant qu'elle sécha mes larmes puis qu'elle se colla contre moi afin de nous rassurer l'un et l'autre.

Quarrel... Je t'aime moi aussi.... Et.... et je comprend ce que tu veux dire.... Et puis.... il y a ceci que.... que je voulais te donner.... Depuis quelques temps... Cela te serait beaucoup plus utile que moi...

Je fouilla dans mon sac à la recherche de la précieuse chose puis fini par sortir une lame extraordinaire: Un saï magique. Je lui tend l'arme dans mon sabot afin qu'elle le prenne.

En guise de pardon, je te transmet un sai... mon sai... Toujours dans son fourreau, je resterais près de toi, n'importe ou.....

Je me prosterna devant elle en fermant les yeux, espérant qu'elle l'accepte.

Je crois qu'il l'a bien pris. Oui, je le sens moins tremblant. Il me regarde dans les yeux, ses beaux yeux qui me chauffent le coeur. Je le sens me caresser la joue. J'aime bien la sensation. Combinée avec le moment...

Quarrel... Je t'aime moi aussi.... Et.... et je comprend ce que tu veux dire.... Et puis.... il y a ceci que.... que je voulais te donner.... Depuis quelques temps... Cela te serait beaucoup plus utile que moi...

Curieuse, je penche la tête. Il fouilla dans son sac, puis en sortie une lame magnifique. J'en ais ratent vu d'aussi belle. Il me la tend. En cadeau??

En guise de pardon, je te transmet un sai... mon sai... Toujours dans son fourreau, je resterais près de toi, n'importe ou.....

Je pris délicatement la lame. Elle était légère. Et je la devine belle sous son fourreau. Cela doit être quelque chose de bien précieux pour lui. Et il me le donne. Ce cadeau, est le meilleur bien matériel qu'il ma donné. Une preuve d'amour sincère. Je regarde l'arme, passant doucement mon sabot dessus.

-Pour moi... Je le chérirais chaque jour de ma vie.

Puis je regarde Média. Il est au sol. Ah ah. Le relevant, je lui fais un gros câlin, en veillant à ne pas le blesser. Puis, doucement, mes lèvres rencontrent les siennes. Un baiser. Cela faisait si longtemps...

La regardant dans les yeux, elle semblait ravie d'apprendre que je lui léguai une arme qui m'y été chère. Elle m'aida a me relever, gardant un sourire puis me câlina par ensuite. Je vis tranquillement son visage s'approcher du mien puis je fis la même chose. Un moment magique entre nous. Tellement longtemps que je n'avais pas eu ce ressentiment en moi. Je lui mis un sabot dans sa chevelure puis le lui caressa la crinière légèrement cette dernière avec passion. Je me retira tranquillement du baiser puis la regarda droit dans les yeux doux.

Wow....C'étais si.... si merveilleux.... Tout comme notre première fois... Tu t'en rappelle?

Je serra un peu plus le câlin puis regarda autour de nous. Toujours l’hôpital.

Eum... Chérie....Peut-être serions-nous mieux d'aller chez toi? Qu'en dit tu?

Je la regarda avec amour puis, caressant toujours sa chevelure, je lui fis un clin d’œil en direction de la sortie.

Le baiser est ma foi superbe. Non, magique! Tant de temps passé sans lui... Cela a été affreux. Voilà la face sombre de l'amour: On souffre pour son partenaire. Heureusement que cela valait la peine d'en avoir un.
Je me retire, et le regarde, toujours dans mes pattes, et toujours dans les siennes. Je pose ma tête contre lui. Si doux...
Il évoqué un élément du passé.... Lorsque tout à commencé entre nous...

-Je m'en souviens. C'était dans la forêt Everfree.

Je m'en souviens encore. Un pur hasard, qui nous a mené au bonheur...
Média me propose d'aller chez moi. Je jette un coup d'oeil à la salle. En effet, dans l'hôpital, on ne peut pas tellement se lâcher. De plus, ce n'est pas le lieu pour. Mais pour rentrer à Clousdale, ce sera un long voyage! Une chose sera sûre: Je ne le quitterai pas d'un sabot.

-Bien d'accord. Quittons cet endroit.

Dis-je avec joie.

Toujours au baiser, j'avais les yeux fermés avec ce fabuleux moment qui gouttait délicieux. Cela faisait si longtemps que je devais faire en sorte de la garder. Mais en même temps, elle? Que faisait-elle tout se temps? Me manipulait-elle pour que je sois à elle seule? En même temps, elle m'aimait... Attend... même t'elle vraiment? Ou c'est juste pour la fin du film et prendre la vedette complètement? Je devais me méfier d'elle, mais sans que cela paraisse. Après tout, j'ai toujours ma chance avec elle.

Elle me relâcha tranquillement en me faisant un sourire, gardant ses sabots contre les miens. Ah... non...

Ma tête joue des tours, comme si je voyais une hallucination... Elle semblait collé contre moi toujours, et moi aussi d'ailleurs... Devenais-je de pire en pire? La guerre m'aurait-elle combattu et qu'elle aurait gagnée? Jamais! Au grand jamais. Je n'abandonnerais pas mes idéaux!!! Je devais lui répondre quelque chose de beau... ah oui! Je lui répondis gentiment en la regardant dans les yeux avec un sourire mignon.

Oui chérie... je m'en rappelle... comme si c'était hier.... Un fabuleux moment.

Je lui caressa la joue droite en guise de confiance puis continua la conversation suite à ses propos.

Tu as raison! Partons d'ici... De toute facon... J'ai du travail... la recherche d'acteur et la réalisation de film ne se fera pas tout seul... Ahahahah pas vrai?

Je la lachais tranquillement et la regardais toujours dans les yeux.

Je... je peux compter sur toi pour trouver des victimes? Ou faire de nous les plus monstrueux de ces terres?

Je me retourna dos a elle puis me mit à marcher avec elle a la sortie de cette hôpital bidon. Nous partons ensembles, mais dans quel direction? Cela resta encore à voir!

[Fin]